L’air de Rhin…

… à droite et tout l’Aar du monde à gauche. On ne peut pas plus loin. On a quitté le sentier pour aller au bout, tout au bout.

Je vous écris du bord de l’eau, du Bord-des-Eaux, le bruit des hommes et intense. La nature résiste dans l’espace qu’on veut bien lui laisser Mais son clapotis fait plus de bruit !

Tout au long de ce périple j’ai vu la nature et l’homme se confronter sans cesse. Comme partout ailleurs mais avec une frontalité exacerbée.

Bien sûr la nature ne sort pas gagnante mais elle est là, elle persiste, elle se bat et si tôt qu’on veut bien lui foutre un peu la paix, elle gagne, elle envahit, elle résiste.

Là où je me trouve en ce moment pour vous écrire, au bout du bout, au bout du chemin, au confluent du confluent, avec l’Aar d’un côté, le Rhin de l’autre, il y a une énergie incroyable. Une sorte d évidence à être, une évidence à vivre.

Le pont de fer juste à côté, avec son ballet de véhicules en tous genres et son bruit infernal n’est qu’un petit détail face à la force de ces deux flots incessants d’eaux calmes. Sa puissance est infinie. L’eau va où elle doit, on ne peut l’arrêter et quoi qu’on fasse elle ira. Elle avance, elle avance, elle avance et ne fera pas le chemin dans l’autre sens. Pas plus que nous c’est une évidence. La danse…

Bon! c’est pas tout ça! faut rentrer maintenant allons à la gare mais nous reviendrons pour rentrer par les crêtes du Jura. A pedibus !

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