Annulation de la collecte à pied 2019.
Vous pouvez annoncer vos dons (gants, bonnets, écharpes, chaussettes et couverture) à armoireacouvertures (at) gmail.com.


Quand on marche, pour continuer le périple, il faut trier les effets qui sont de trop, il faut trier et écarter. Cela peut prendre du temps de savoir ce qui pourrait nous manquer et ce dont on pourrait se passer. J’ai donc posé le sac et entamé quelques réflexions tout en vaquant à combler le vide des salles d’attente, passage obligé des thérapies nécessaires à mon corps un peu surmenés par la version 2018 de la collecte.

Loin de l’alléger, ma sédentarité forcée a plomber ma besace ! Mais mince alors ! Faut changer de tactique. Impossible de me lancer comme ça dans la préparation 2019. L’âme est agitée alors même que les sciatiques refusent, et de gauche et de droite, à rester coites !

Mais promis je fais tout pour retrouver la joie, la forme et l’envie pour l’an prochain. Vous me manquez déjà.

Je vous inviterais avec un programme de vadrouille en début d’automne pour que vous puissiez vous joindre à moi pour mes premiers pas. Si le coeur vous en dit, bien sûr.


… pour jeter un regard en arrière dans ce qui reste de fenêtre acceptable, préférant regarder le chemin à venir aux jumelles plutôt que les nuages dans le rétroviseur.

D’abord des chiffres parce que vous êtes beaucoup à aimer ça, alors je me suis astreinte à sortir de ma zone de confort pour me taper quelques additions dont voici les totaux: 1646 km 49414 ++ 51764 — en 108 jours de vadrouille.
J’ai eu du plaisir à partager ces pas avec ma petite Laly, avec mes amis et avec vous. Mais ce plaisir n’a aucun chiffre. Des noms, des regards, des rires et quelques trouilles. Mais pas trop.

400km de vélo avec la Puce le long du Rhône, de Sion à Genève au printemps, c’était la fin du projet de suivre le Rhône depuis sa source entamé en 2017. Puis le long de l’Aar et du Rhin de Bienne à Bâle cet été. J’aurai pu compter aussi les piscines où on a fait trempette mais faute de notes je serai bien incapable de les retrouver toutes ! On va dire… beaucoup. Avec tout autant de plaisir.

Les bords de l’Aar jusqu’au Rhin je les avais parcourus à pied avant d’aller y pédaler. J’avais appelé ce périple : Retrouver l’Aar de marcher, parce qu’en janvier 2017 je m’étais fait charcuter le ménisque et qu’en mars il fallait y aller en douceur question dénivelé. Par contre je suis revenue sur les bords du Léman par le Jeux des Crêtes du Jura en mai et en juin (c’est là que mon site m’a lâché et que ceux qui sont absents de Facebook ont été privés de photos.) Puis j’ai fait cette Rando Chaussettes qui aura été le plus long périple entrepris depuis que j’ai commencé à marcher en 2014 et qui aura connu un succès similaire, voire un peu plus grand que celle de l’an passé. Entre les deux j’ai entrepris un début de périple au départ de Bex en direction de l’Allemagne. Je suis arrivée au col de Jaun dans l’espoir de faire le tour des Gastlosen mais la météo s’est liguée au destin qui a emporté mon papa et m’a laissé ce projet pour l’an nouveau.

Voilà pour le rétroviseur !
Pour 2019 ? Encore une Rando Chaussettes en novembre et en décembre, une vadrouille épistolaire en mai pour faire une vraie coupure avec le numérique et retrouver le goût du papier. Non que je veuille le manger (!) mais parce que je voudrais déguster des sensations nouvelles. Certes, j’ai déjà écrit des lettres, trouvé mon chemin sur une carte papier mais c’était avant. Avant que le numérique change notre monde et la perception qu’on en a. J’échangerai des courriers de toutes sortes avec ceux qui voudront bien participer. Si vous êtes intéressés par cette démarche il vous suffit de m’envoyer une carte postale avec votre adresse (postale bien sûre). Vous pouvez déjà le faire, mais je reviendrai plus en détail dans quelques semaines en développant cette idée.

Pour l’heure j’ai déjà entré quelques dates de vadrouille dans le calendrier.

Les dimanches Laly sera de la partie, cela garantit une vadrouille plus petite, en général moins de 10km et elle sera heureuse de marcher avec des amis de son âge. Je proposerai encore quelques vadrouilles plus conséquentes, environ 15-20km les mardis ou parfois le vendredi. Cet hiver je marcherai avec une pince pour ramasser les déchets que la végétation laisse bien accessible, puis il y aura au printemps nos marronniers, c’est à dire la grande série des vadrouilles fleuries des bulbocodes fin février suivi des nivéoles, des jonquilles et des anémones pour se terminer début avril par les adonis. Je suis impatiente de revoir le printemps. Les jours qui s’allongent me font trépigner !

Vous connaissez maintenant la maniclette pour vadrouiller par tous les temps… On me fait un message ou non et on se pointe au lieu de départ, bien équipé en ayant pris connaissance du tracé et de la difficulté.

A bientôt sur les chemins 🙂


… du Jura

Je décrète et ne jure pas:

Il est temps de reprendre le chemin et de faire dans sa continuité (j’en ai déjà fait plusieurs tronçons) ce retour en terre vaudoise par la nationale 05 dit chemin des Crêtes du Jura, de Dielsdorf à Nyon.

Jeux des Crêtes un départ tôt le matin du 8 mai (on se rend sur place le 7) de Dielsdorf près de Zürich. 

Quelques obligations (bah oui hein me voilà co-présidente d’une asso maintenant) me pousserons à la pause quelques jours dans le courant du mois mais j’espère néanmoins arriver dans la région genevoise en mai ou au plus tard dans la première semaine de juin. Plus que le calendrier, ce sont mes forces et la météo qui décideront.

La première étape, de ce jeu est de 23km avec 900m de dénivelé et ira de Dielsdorf à Brugg. Brugg, que j’ai eu tant de plaisir à traverser en longeant l’Aar ! Cette étape se fera sans le barda qui restera à Wettingen dans un petit hôtel réservé pour les deux premières nuits. 

Avec mon amie Catherine qui me suivra jusqu’au 12 ou 13 mai, nous tâcherons d’arriver jusqu’à Balsthal puis je poursuivrai jusqu’au 15 peut être jusqu’à la Vue des Alpes. (Mais y verrai-je enfin les Alpes?).

Après Pentecôte, j’entamerai la seconde partie de ce périple jusqu’à Nyon.

Jeux des Crêtes : que les étapes et les dates sont dans le calendrier, mais que tout cela reste soumis aux aléas du terrain, que je ferai au mieux pour tenir à jour ce dit calendrier et que si l’envie vous vient de me rejoindre, il faudra impérativement me contacter. Le mieux est que je vous donne la veille ou l’avant veille du jour convenu, le lieu et l’heure. Si possible je trouverai un endroit atteignable en transports publics. Un peu de patience s’impose pour les réponses car afin d’économiser les batteries je n’allumerais la connexion que 3 fois par jour. Matin, midi, soir.

Jeux des Crêtes : le camping c’est du haut standing ! Je pars avec la tente, une nouvelle tente, plus petite et un tout petit peu plus légère mais surtout autoportante! ce qui devrait me simplifier la vie.

Trouver l’endroit tip top pour mon campement chaque soir n’est de loin pas mon moment préféré. J’ai toujours un peu de crainte de poser ma maisonnette de toile dans un endroit interdit qui me causerait trop de soucis avec un humain un peu rageux. En Suisse les législations pour le camping sont communales, autant dire que trouver l’info est fastidieux et très aléatoire.

En tous les cas, et même si la fatigue me tenaille le dos, il faut éviter toutes les réserves naturelles et les propriétés clôturées. Parfois je dois m’armer de courage pour me signaler auprès d’un agriculteur ou d’un villageois, ce qui m’a déjà valu …de très bonnes surprises! Il m’est arrivé d’être invitée à planter ma maison dans un jardin, une autre fois d’aller dîner à la ferme. On m’a même proposé une douche, mais  là je pense que la marque de mon parfum hautement bio y était pour quelque chose. Ou pas. Va savoir !

Une fois ces aspects légitimes réglés, c’est le choix de l’emplacement proprement dit qui commence à me prendre la tête ! Il doit être à l’abri du regard des routes – je me méfie particulièrement des bipèdes à deux et à quatre roues –  il doit aussi éviter les sentes des bêtes et la proximité de leur terrier. Une fois j’ai mené villégiature sur la place de jeu de maître goupil et de sa petite famille, autant vous dire que je n’ai pas vraiment fermé l’oeil de la nuit.

Il faut encore dénicher un petit lopin de sol plat et sec, pas trop caillouteux et aussi bien ouvrir l’oeil sur sa nature. Une fois que le sol était particulièrement souple et attrayant dans une forêt de cônifères, il s’est avéré que j’avais planté sur une ancienne décharge et que le moelleux n’était pas le fruit des aiguilles. Ah ben, c’est rare mais tout n’est pas toujours rose au pays des sauvageonnes.

Ah… et il faut aussi se gaffer des bovins! Des beuses fraiches sont un indice à ne pas négliger, même si l’enclos parait totalement désert. Je vous assure qu’émerger avec Pompon d’une tente encerclée de vaches allaitantes peut se montrer quelque peu accrobatique.

Crucial donc est le moment du choix, car une fois le camps monté, les dés sont jetés. A chaque fois je m’en fais toute une montagne, je m’angoisse, j’hésite, je stresse. C’est un mauvais moment à passer, mais qui ne dure jamais très longtemps.

En général, je déniche rapidement de quoi construire mon palace.

Je pousse même le luxe d’ajouter un balcon, un point d’eau et la 4G à mes critères de sélection.

Quoique…  pour satisfaire à la 4G ma terrasse a vue imprenable sur le tas de bois, mon point d’eau se transforme rapidement en pas d’eau du tout, quand au terrain il est parfois si mal plat que je roule en boule sur mon Pompon… mais j’ai du réseau ! Et j’ai toujours bien dormi (euh… enfin presque, je vous ai déjà parlé des renardeaux ?)

Je décrète que j’irai dans le fonds de mon sac pêcher mes sardines qu’elles soient de tente ou de boîte. Alors si j’en ai marre, une petite aventure sur la paille sans me mettre sur la paille, un petit resto sans croire au gastro, une petite chambrette pour y faire trempette c’est pas interdit.

Je vais emmener ma cantine  – casserolette, réchaud et quelques vivres – faire chanter la feuille sauvage dans ma gamelle et mettre du thon à ma poésie quotidienne. J’ai aussi déshydraté quelques citrons et quelques fruits pour ne pas trop me désécher en trimballant mon sac et je trouverai bien du n’oeuf chemin faisant.

Bon. Jeux des Crêtes :
Que tout ça c’est bien joli, mais que je suis derrière mon ordi…
Que tout cela est bien beau mais que pour le moment c’est du pipeau ! 

Je me demande dans quel état de Crâce je vais revenir 😛

Sur la page d’accueil, les photos chemin faisant

Sur ma page Facebook 10photos par jour – tout public

Sur mon blog Facebook mes petites pensées rigolotes (ou trisnounotes) – amis seulement

 

… c’est même un art simple. Simple et évident. Ne sommes-nous pas conçus, fabriqués et assemblés uniquement pour exceller dans cet exercice ? Mécaniquement je veux dire !

Parce que l’art de marcher, dans la tête c’est une autre histoire. Dès qu’on y rêve un peu, c’est un vrai foutoir ! Un enchevêtrement de démarches à mener hors du train train quotidien. Comme tout ce qui est simple, se mettre en marche est une affaire très complexe. Mentalement je veux dire !

Le chemin le plus caillouteux que doit parcourir le marcheur et celui de sa voie intérieure, il est parfois si mal balisé que l’on peut s’y perdre aussi facilement que dans une forêt balafrée par les forestiers ou pire encore, aussi  certainement que sur un sentier valaisan. Hors station bien entendu !

Bah oui, il faut alléger, décomplexifier, lâcher les proies et les ombres, vider les sacs. On dit que partir est une façon de se dépouiller du superflu, mais comment savoir de quoi se départir avant même d’être dans le flux?

Pour se faciliter la vie, quand on rentre, on fait une liste de ce sac devenu idéal au fil des pas dépassés. Parfois même on conserve et on range soigneusement, soit une trousse de toilette, soit quelques habits devenus fétiches soit encore quelques notes sur les envies de périples nées chemin faisant. On relève ici ou là des idées, collectionne des images ou acquiert le petit ustensile qui a peut être fait défaut la dernière fois.

Mais rien y fait. A chaque fois, il faut recommencer de puis le début. 

Commencer par jouïr de la sédentarité retrouvée, du confort douillet des choses et des gens qu’on aime. A trouver ça normal on finit par oublier qu’on est nomade et à force d’oubli on en tombe malade. On est empêtré, engoncé, fatigué, écoeuré. 

A ce moment précis le périple est déjà entamé. Mais on n’en sait rien. Tout l’être et même le paraître sont vides. Il n’y a plus rien à réchauffer. C’est la partie indicible de l’aventure.

Je trouve fou comme le langage n’a de mots que pour nous parler de ce que l’on sait déjà, comme les livres ne s’écrivent qu’avec des commencements qui nous sont familiers, comme toutes les histoires de marcheurs commencent pas à pas avec des itinéraires et finissent mot à mot toujours avec la même philosophie prétendant que le but n’est rien et que seul le chemin compte !

Si cela était vrai, alors il suffirait de se lever et d’aller.

Mes périples 2018 sont bientôt terminés, ils entrent dans leur dernière ligne droite : mettre un pied devant l’autre !

Le 15 avril je vais retrouver l’Aar de la marche au départ de Nidau sur les bords du Lac de Bienne pour rejoindre, Koblenz, là où cet art en jette, l’air de Rhin 😉

Puis le 8 mai, de là, je pense rallier Dielsdorf dans le canton de Zürich. J’aimerai rentrer avant l’été par les Crêtes du Jura. Aller jusqu’à Genève voir le jet d’eau (je n’ai jamais vu le jet d’eau!) puis s’il est possible de rêver encore un peu j’irai jusque chez moi dans la Plaine du Rhône (en passant par la France?)

Je n’oublie pas les marcheurs des vadrouilles qui pourront me rejoindre en chemin, ni même Laly et les randonneurs du dimanche avec deux dates prises sur mes retours sédentaires:

En juin, ou en septembre j’aimerai retourner voir le coucher de soleil au Napf…

Pour me rejoindre en chemin, contactez-moi. Je sais à peu près où je serai et à quelles dates … mais à peu près. Un petit échange de mail vaut mieux que mille agendas mal tenus 😉 

Deux façons de faire : vous avez une étape qui vous tape dans l’oeil et je vous avertis quand j’y serai ou vous avez des dates à disposition et je vous tiens au courant de mon avancée.

Toujours est-il que j’essaie quand même de tenir cette chose à jour : Le calendrier

Et si tu as lu tout ça, tout ça ! Il est temps de vider les placcards et de faire ton sac 😛 

En route !

Bonjour les amis de la Madelon et des vadrouilles !

Mon opération du ménisque c’est très bien passée et je peux déjà reprendre tranquillement mes vadrouilles. Voyez le calendrier du mois de mars 🙂

Déjà ce dimanche où j’irai avec ma petite fille dans la réserve des Grangettes. Initialement j’avais prévu de lui faire découvrir les gorges du Chaudron mais la météo et ses alternances de gel et de dégels ont peut être fragilisé les parois et je crains les chutes de pierres. 

Lundi  4 j’irai à Croy et à Romainmôtier pour me faire une tarte et dimanche 11 nous irons au Nozon. 

Ensuite dimanche 18 dans les jonquilles, et dimanche 25 nous espérons voir les premières adonis

Pour le moment, je ne sais pas quand je pourrais repartir sur mon chemin et me lancer dans un nouveau périple. Mais les pieds chatouillent et donc, la tête chauffe. Il y a cette envie de rendre mes pas, non seulement utile pour moi et ma santé mais utile pour d’autres. La Rando Chaussettes était un pur bonheur. L’Armoire à couvertures et la Maraude de Lausanne ont pu distribuer les dons que vous m’avez confiés lors de ce projet, soyez -enremercié du fond du coeur. Et par les froidures traversées je puis vous assurer que chaque don a fait un heureux.

Je pense refaire une marche citoyenne en 2018. Mais là encore je peine à me déterminer sur la forme, mais elle aura lieu. Ne débarrassez donc rien de ce qui peut tenir chaud que ce soit pour homme, pour femme ou pour enfant.  Ce qui ne pourra être utilisé sur place sera acheminé directement par des amis dans les camps de réfugiés où ils manquent de tout. Si vous ne pouvez pas stocker en attendant la prochaine marche solidaire, n’hésitez pas à me faire un mail, peut être pourrons-nous trouver une solution plus rapide. Donc on cherche:
– des habits chauds (vestes, gants, bonnets, chaussettes)
– des chaussures chaudes
– des couvertures et des sacs de couchage
– des thermos et des gobelets isothermes

J’insiste sur le fait que cela soit des habits chauds ! Ni la maraude, ni l’amoire, ni moi n’avons la possibilité de stocker des textiles estivaux. Je vous remercie de votre compréhension.

Pendant l’été, si vous voyagez, vous pouvez penser à ramasser les petits savons des hôtels, c’est très pratique et très apprécié des personnes en situation précaire.

Si vous avez des questions concernant ces collecte,s vous pouvez me joindre par mail. (par mail uniquement).

Peut être que vos messages m’aideront à monter un projet et un périple répondant bien aux vos attentes.

Ceci dit je suis toujours preneuse de laine à chaussettes car certaines gentilles dames ne cessent de tricoter pour les sans abri et je n’ai plus de laine à leur envoyer. Vous pouvez aussi vous remettre vous-même à tricoter et je peux organiser une vadrouille dans votre région pour passer les chercher ou alors envoyez vos ouvrages à 

Rando Chaussettes
Poste Restante
1880 Bex

Les besoins sont là, notre humanité collective est mise à mal, on va faire trois fois rien, mais trois rien c’est-y pas mieux que rien?

Mais notre premier devoir je crois est de rester debout et de savoir apprécier ce qui nous est donné… Venez prendre l’air, venez vous faire du bien, venez faire quelques pas un de ces jours en vadrouille, je serai heureuse de vous voir et de faire un bout de chemin avec vous.

 

… si je ne peux plus compter sur mes genoux, je ne pourrais plus conter sur mes pas. Voilà ce que ce titre veut dire ! 🙁

C’est pourquoi je vais devoir faire une petite pause et mener ma machine au garage. Le service a indiqué clairement un problème de joint. 

Comme j’ai envie de rouler ma bosse encore quelques temps et de partager ma route, je vais aller faire raboter ce ménisque et ainsi mettre un peu d’huile dans les rouages.

Je serai momentanément sur les plots au début du mois de février pour un temps indéterminé qui sera aussi court que possible, car aucun autre char latent m’attend.

Restent quelques jours avant ce 1er février et cette opération. Je vais vadrouiller un peu au soleil valaisan, voir si les bulbocodes ont déjà mis leur jolie robe par exemple

Tiens ! Si ça te dis, dimanche, la haute pression sera de retour et j’irai avec Laly dans les Follatères. Tu peux te joindre à nous si le coeur t’en dit.  Voici le lien pour les détails dans le calendrier 

Ensuite, il me faudra faire des trucs (en) salles de Physio et de Fitness mais je ne tarderai pas à remettre le pied dans la godasse pour narrer et profiter du printemps !

A bientôt

 

Je vais vous donner des chiffres et encore des chiffres. Pourtant les chiffres ne me parlent guère, il parait que c’est parce que je ne suis pas tout à fait une grande personne. Mais cette année les mots me manquent. Il y aurait tant à dire avec toutes ces rencontres merveilleuses que j’ai faites, avec tous ces coeurs qui m’ont touchés, toute cette vie qui s’est révélée… 

Les mots se bousculent et se retiennent tout à la fois. Un peu comme si cette année le verbe risquait plus que d’autres à s’épandre de trop. 

On y va : 

Cette année j’ai eu la chance de faire 34 vadrouilles dont la plupart ont été partagées avec vous. Ces vadrouilles conçues ici et là au gré de la météo et des saisons ont surtout égayé mon printemps un jour à la fois, pour un total de 518km.

L’année avait commencé dès le lendemain d’hier avec 100 km le long du Rhin Le second tour de Rhin de Roschach à Coire.

Puis me morfondant dans ma caravane glacée je suis partie faire la quête de couvertures et autres habits chauds lors de La marche pour la maraude  de 70 Km improvisée entre Bex et Lausanne et qui fût très fructueuse en dons de toutes sortes. Ensuite j’ai eu idée de faire 525 km depuis Bâle  aller au travail à pied à Anzeindaz

Et c’est en octobre que j’ai eu maille à partir avec cette histoire 700 km de chaussettes qui vient de se terminer ! Rando Chaussettes 

Au total il me manquera 86 km pour atteindre les 2000. Ce sera ma punition pour avoir évité de tirer mon trait jusqu’à Genève, préférant filer droit sur Nyon au lieu d’aller voir ce fameux jet d’eau.

  • 1914 km sur 100 jours de marche
  • 52 km de dénivelés descendant
  • 51 km de dénivelés montant

Vous pouvez voir sur Youtube, une vidéo par semaine de Rando Chaussettes 

Bon il y a eu d’autres petits films, c’est mieux fait mais je préfère quand même mes vidéos 😀

Le 19:30 de Noël a eu la gentillesse de faire écho à cette Rando Chaussettes !

Elle chasse les chaussettes de Porrentruy à Genève (Canal Alpha)

Bon pis il y a aussi des mauvaises nouvelles en chiffres, comme le chiffre qui est sur ma balance (+6kg !) ou des photos moches comme celle de mon ménisque droit.  Mais comme c’est vraiment tard et qu’il va encore falloir fêter Nouvel An,  ben… je vais m’arrêter là. 

Juste encore vous dire merci, parce que tout cela sans vous, vous tous qui répondez à mes messages jetés dans l’amère virtuelle cyber espace, et bien, sans vous, tous ces dons, toutes ces rencontres, tous ces beaux souvenirs ne seraient que des rêves !

Des rêves j’en ai encore tout plein, oh mais comme ça tombe bien: j’ai 365 jours devant moi pour en tirer quelques bribes et en faire du vrai. Des miettes de rêve dans le pays du vrai.

J’en profite : Je vous souhaite pour ces 365 jours qui seront vôtres, comme 365 souffles nouveaux pour réaliser vos plus beaux rêves !

Bonjour les amis des Vadrouilles !

EDITION : La Cure – St-Cergue lundi 11 Annulé

Le programme mis à jour pour la fin de cette Rando Chaussette est dans le calendrier 

Il a été un peu modifié à cause de la météo.

Vous pouvez me rejoindre comme d’habitude pour chacune des étapes. Je repars demain de La Cure pour Ste-Cergue puis Nyon, Gland, Rolle, Etoy, Morges et Ouchy.

Je vais donc suivre le lac sans plus remonter au pied du Jura.

Le 25 décembre sera consacré comme toutes les années à la Vadrouille de Noël au départ d’Ouchy, nous apporterons dans un premier temps les chaussettes récoltées lors de la Rando Chaussettes à l’Armoire à couverture puis nous continuerons notre route en direction des Croisettes.

Entre Noël et Nouvel An je concocterai le menu du printemps, les premières fleurs, les bulbocodes à Fully montrant leur nez déjà en février !

A tout bientôt

 

 

« Dans le ciel bleu, les stigmates de la nuit froide, glaciale même, se donnent des airs de Diva. Elle n’en n’est que plus cruelle, cette nuit pour ceux qui sans abri la traversent. »

Voici le programme de Rando Chaussettes qui poursuit sa route vers le Nord par le Plateau avant de monter à la Vallée et de sillonner la région lémanique. 

Consultez-le si vous pensez pouvoir m’apporter des chaussettes dans les points de rencontre suivants : Epalinges, Penthalaz, Eclépens, Fex, Bercher, Yverson, Orbe, Le Day,  Vallorbe, Le Pont, Le Sentier, Le Brassus, La Cure, Nyon, Gland, Rolle, Longirod, Etoy, Morges, St-Sulpice.

Le 25 décembre, je me rendrai à la Place St-Martin au départ de St-Sulpice avec le butin pour le remettre aux membres de l’Armoire à couverture et de la Maraude. (Infos dans le calendrier d’ici le 15 décembre)

Le bilan à la fin de la septième semaine est des plus réjouissants avec au total 121 paires de chaussettes, toutes neuves et confectionnées avec grande attention.

Il y a des dons nombreux de vestes et de couvertures. A Lausanne les besoins sont immenses. Vous pouvez joindre vos efforts à ceux de la Maraude.

Il y a eu aussi un article dans le Régional qui m’a réjoui par sa délicatesse.

A bientôt sur les chemins !

 

 

 

J’ai besoin de vous !

Aidez-moi à dessiner mon parcours à travers les cantons de Vaud et de Genève !

Amis Vaudois et Genevois cela s’adresse à vous 🙂

Vous habitez Moudon ou Echallens ou alors Orbe ou encore Yverdon ? Ou Morges, Vuillerens, Cossonay, Genève, Versoix, Bellerive, ou….

Peutêtre habitez-vous un petit village que je pourrais traverser ?

Je viendrais à pied pour recevoir vos dons de chaussettes chaudes ! Elles seront destinées aux personnes sans abri qui dorment dans le rues de Lausanne. Tous les renseignements sur www.vadrouilles.ch

Tricotez une paire de chaussettes ou faites vos armoires, peut être n’utilisez-vous plus vos bonnes grosses chaussettes chaudes ? Ou procurez-vous de la laine que je puisse la transmettre à quelqu’un qui tricotera pour vous ! Je fournis aussi la laine aux tricoteuses compulsives qui voudraient m’en faire quelques paires …

Cette semaine je marche d’Aigle à Ecublens ensuite je monterai dans le Gros de Vaud jusqu’à Yverdon pour filer direction Vallorbe avant de redescendre sur les rives du Léman et d’arriver à Lausanne à Noël. J’ai besoin de vous pour dessiner au mieux mon itinéraire. Faites-vous connaître au plus vite qu’on puisse se trouver 🙂

Je suis partie il y a 6 semaine et j’ai parcouru 400 km pour un dénivelé d’environ 13km dans chaque sens 🙂 de Delémont et en passant par Neuchâtel, Fribourg, Bulle, Château-d’Oex et Sion, ainsi que par de nombreux petits villages, j’ai pu récolter déjà 90 paires de chaussettes neuves et recevoir de nombreuses promesses de dons de chaussettes ! Un immense bonheur qui sera partagé le 25 décembre avec les plus démunis!

Amis Vaudois et Genevois, je compte sur vous pour faire aussi bien que tout le reste de la Suisse romande ! Dites-moi où elles se trouvent et je vous dirais quand je passe 🙂

Et faites tourner l’info envoyez des mails ou partagez sur les réseaux sociaux  ! Ou que vous soyez, je dois les trouver 🙂

Ci dessous : la moitié de la récolte déjà faite, puis le trajet déjà fait, puis le trajet à faire et à affiner !

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