Derborence avec mon ami Pierre. Nous sommes arrivés sous un ciel couvert qui s’est dégagé dans les 5 minutes suivantes, puis nous sommes montés depuis Motélon au soleil tout du long, on a pique-niqué, puis au moment où on refermait nos sacs un vent glacial s’est levé. On a encore pu manger abrité sur la terrasse du restaurant de bonnes tartes aux pruneaux et puis la grêle a commencé. On a filé sans demander notre reste jusqu’au bus qui nous a redescendu en plaine. De Derborence en ce 5 octobre 2025 nous n’avons eu que le meilleur, rien que le meilleur, tout le meilleur !

Chemin des ponts historiques du Sepey.

Chemin 140 du Suisse Mobile

Ce chemin nous fait traverser par deux fois la Grande Eau par deux ponts de pierre, celui de la Tine et celui des Planches autrefois les deux seuls passages avant la construction en 1913 du pont routier et ferroviaire.

Départ du Sépey

Ensuite direction Cergnat par une petite montée. On aime ce joli clocher et on découvre des sculptures.

Ensuite ça descend bien raide jusqu’au fin fond de la vallée. On débouche sur une plaine d’herbage et sur l’usine hydroélectrique de la région. Puis on traverse enfin ce premier pont. Le Pont de la Tine.

Direct ça se met à grimper. C’est raide mais un peu moins que la descente. On longe les rails du train. On est surprise de trouver des petites écuries et des prés exploités. On sent que l’endroit est humide mais pourtant de petites étendues d’herbage avec des tâches de soleil accueille des petits troupeaux.

Après avoir croqué un morceau le chemin reprend en pente presque douce et traverse les Planches puis le pont routier et ferroviaire qui pourrait nous mener directement au Sépey. Mais sans ménagement le chemin replonge dans la gorge sombre et profonde. C’est dans cette descente que surgit le pont des Planches dans le soleil.

Ce pont est à nouveau praticable depuis 2023. Il a été restauré avec talent et respect.

puis tranquillement nous avons rejoint la gare

Lac des Chavonnes

Le seul stress de la journée fût celui des billets de bus et de train, le site CFF ayant eu une panne qui nous a un peu compliqué la tâche. Mais si non, on peut dire que toute cette vadrouille était vraiment zen.

Ah non je ne dis pas que c’était hyper relax et qu’on n’a pas sué dans les grimpettes mais on a sué… sereinement.

On a choisit le bon sens de la boucle : le sens des aiguilles de la montre. D’abord le tour du Lac Bretaye puis celui des Chavonnes avant l’arrivée de la foule puis la grimpette qu’on a pu faire soit avant le pic-nic (Pierre, Isabelle et moi) soit après en admirant la fresque. (Mélinda et Grazyna).

Par contre on se rappelera du raccourci non balisé ! Nos souliers surtout ! Quelle papète!

A noter, que tous les télésièges sont en activité et que si vous n’êtes pas feru de marche vous pourrez profiter de tout sans transpirer. Montez à Bretaye, ça vaut la peine ! C’est très paisible et très beau. Très zen quoi.