Dans le rayon de validité de l’abonnement général des CFF je vous présente le funiculaire le plus raide du monde avec sa pente de 110% ! Plus on appelle ça un ascenseur !

Il nous débarque dans un village frais et verdoyant, touristique, calme et sans voiture. A Stoos on regarde les Mythen droit dans les yeux.

Après on a roulé direction Winterthur

Petite anecdote frustrante qui finit bien et galerie de photos à voir d’une fois ou à feuilleter en ouvrant la première.

Pas un jour pour rattraper l’autre ! question organisation et frustration, je fais fort.

Mais fnalement on s’en sortira pas trop mal, grâce à un peu de chance et à un accueil professionnel. Nous pourrons contre toute attente faire changer l’heure de la réservation, et monter sur la montagne du Dragon avec beaucoup de plaisir. ouf !

Ces attractions ne sont de loin pas ma tasse de thé et ça n’est pas rendre hommage à la nature que d’en user, bien au contraire. Mais j’avoue découvrir quelque chose de fascinant, ces installations sont impressionnantes, les vues spectaculaires et leur exploitation rodée au millimètre.

Ce matin, nous avons eu quelques lenteurs au démarrage et bien que j’avais prévu large question timing, pour déjeuner et démonter notre installation, nous avons quitté le camping avec seulement 15 minutes d’avance au lieu des 60 qui me rassurent.

Google ne se trompe jamais, sauf si tu entres de mauvaises informations. Une fois il m’a mené dans la montagne. Je n’ai pas encore compris pourquoi et une autre il m’a ramené proche de mon point de départ (là j’ai ma petite idée mais je vous passe les détails et les péripéties et surtout ma mauvaise humeur). J’en voulais à la terre entière. Bref.

A l’heure pile nous étions devant ce que je croyais être le nom d’une gare : Pilatus Markt ! C’était le centre commercial du coin !

Là c’était trop gros ! Et l’humeur est passée de la frustration au fou rire.

Le rire ça détend. Je me suis donc présentée souriante devant les employés du Pilatus pour leur demander de résoudre mon retard. Une heure plus tard nous étions dans le train.

Quand tu cherches ton chemin dans Google map, comme dans tous les moteurs de recherche, tu tapes un truc comme tu penses et on te propose une entrée.

Ne pas valider sans bien lire la proposition.

Voilà où nous sommes arrivées …. pour comprendre il faut deviner le mot « pilatus » en vers avant le

Dans le brouillard et quelques trouées…

Galerie de 8 photos. Clique et feuillette

Train à vapeur fonctionnant depuis le 16 juin 1892.

Impressionnante montée qui a passé couleur crème dans la purée de poix et puis exit la cerise sur le gâteau. Pas de vue sur les lacs ni sur les montagnes d’en face.

Ensuite départ pour Lucerne en passant par le Brunig et sa vue magnifique sur le lac de Lungern dont la couleur est encore plus intense que celui de Brienz.

Brienz – Giesbach – Iseltwald – Ringgenberg faisaient partie des spots abandonnés.

Quand j’ai fait le programme selon les désirs de ma grande petite fille, j’ai du éliminer certains spots faute de temps. Mais aujourd’hui une cascade de minis évènements m’a offert une journée de repiquage !

Voici la liste des situations qui auraient pu m’abattre mais qui ont passé crème :

  • J’ai cédé pour un achat à l’automate selecta qui n’a pas fait tomber le produit. C’est tellement frustrant. Déjà que je gère mal la honte de mettre mes sous dans une offre aussi chère et stupide, qu’il faut encore supporter de garder l’eau à la bouche avec un compte débité.
  • Courageuse, une fois n’est pas coutume, j’ai ppelé le service client qui ne parlait que l’allemand, que dis-je le que le suisse allemand ! A chacune de mes brèves questions en allemand fédéral, la miss me répondait avec une avalanche de phrases dont je ne comprenais même pas le premier mot. « Ich wünsche mein geld zurück… das ist möglich oder nein? » Certes c’est bourré de faute mais elle comprenait très bien. Trop bien même pour me répondre « ja » et « genau » suivi d’un roman. Elle m’a fait attendre et attendre tant et si bien que l’heure du train allait arriver.
  • J’ai regardé dans mon application CFF, le temps dont je dispose à Brienz au risque de perdre ma correspondante qui me répète « genau » toutes les 20 secondes. Je dois y faire valider mes billets de l’attraction du jour, j’ai peut-être assez de temps pour y régler aussi ce problème avec selecta.
  • Glurp 4 minutes ! Je n’ai que 4 min à Brienz !! Ça va être bien trop court, ne serait-ce que pour valider les billets pris directement sur l’application CFF.
  • J’ai eu l’idée de génie de les faire valider par téléphone
  • J’ai coupé le siflet à Mme Genau du selecta et appelé le Brienz – Rhotherbahn
  • Elle m’a appris qu’il n’y a plus aucune place pour cette attraction aujourd’hui! Ben voyons. Une petite couche de frustration supplémentaire dans mon petit cerveau autistique, ça mange pas de foin !
  • Appris qu’il en reste pour demain
  • Décidé dans la foulée sans réfléchir d’aller régler ça sur place, à Brienz
  • Regardé l’horaire
  • Compris que le train est dans 3 minutes.
  • Avant l’arrivée du train, et pour éviter de perdre les 60 balles investis, je dois demander directement dans l’application CFF l’annulation des billets Ringgenberg – Brienzer Rothorn et acheter simplement des billets pour Brienz
  • J’eu envie de pleurer.
  • J’ai coupé le sifflet à la Fraulein du Brienzer rhotorn
  • Regretté amèrement mon Abonnement Général pas rentable mais tellement pratique !
  • Annulé le billet 30 seconde avant l’échéance
  • Monté dans le train
  • Pris mon nouveau billet avec 10 secondes de retard, on espère que ça passera
  • Chouiné sans pleurer jusqu’à Brienz
  • Chouiné encore une fois parce que j’aime pas la foule surtout qu’elle est dense. (Et chinoise ? Il y a beaucoup d’asiatiques mais peut-être pas que des chinois)
  • Tombé au guichet sur un homme charmant
  • Réservé correctement pour demain
  • Payé avec l’application CFF
  • Validé mes billets
  • Remercié le charmand
  • Réalisé être tout con et sans programme à la gare de Brienz !
  • Eu envie de pleurer
  • Vu un bateau à quai
  • Compris grâce à Laly où il allait et quand il partait
  • Grillé la file d’attente du guichet
  • Monté dedans toute contente
  • Acheté des billets dans l’application CFF avant qu’il ne largue les amarres
  • kiffé et kiffé encore tous ces spots repiqués de justesse !

Lac de Brienz depuis la terre ferme

Kif de ouf

Griesbach (clique et feuillette pour tout voir)

Iseltwald

Ringgenberg depuis le lac

Et notre maison intègre au retour !

Je ne parle pas d’un vol d’oiseaux, ni même d’une envolée spirituelle mais de l’envol de notre toile de tente !

Nous avons planté notre dôme, vidé la voiture de tout le matériel et filé nous rafraîchir à la piscine quelques Km plus loin à Böningen. A peine quelques gouttes de pluie. Nous sommes sorties du bassin assez vite car la fatigue se faisait sentir. Rentrer tôt pour profiter du calme et d’une fin de journée sans stress ni complications.

De retour au camping à Ringgenberg quelle ne fût pas notre surprise de retrouver toutes nos boîtes de matos alignées dans l’herbe, sans aucun dôme pour les cacher et les protéger. Manifestement elles venaient de prendre une sacrée trempe !

Mais qui nous a piqué notre tente ?

Le vent pardi ! On la retrouvée pas trop trop loin d’ici, mais tournée à l’envers comme une baignoire en cours de remplissage !

Alors que nous barbotions tranquilles, une tempête avait fait rage sans que nous n’ayons rien vu.

Il en aura fallu du courage et d’astuces pour tout arranger alors que la pluie reprenait. Surtout pour pouvoir manger chaud et au sec.

C’est fait, on est même prête pour un jeu et un bon dodo.