Entre nous à Entreroches

C’était une journée un peu nostalgique, pleine de douceur et avec quelques non dits bien choisis pour ne pas ressasser ce qui préoccupe absolument tout le monde. J’avais le coeur chargé d’amour et j’en ai reçu des pleines brassées du bout des yeux tout au long de cette vadrouille.

On a d’abord pris par le fond du canal puis après avoir passé un instant à admirer le paon du port (ça sonne pas mal hein le paon du port) nous sommes remontés sur le flan nord du Mormont pour nous baigner dans les jonquilles. Avant de se dire Adieu. Et cet adieu était un peu plus que d’ordinaire. Mais c’était un adieu à la Vaudoise hein ! Love it.

C’était important aussi parce que c’est à Entreroches que j’ai commencé ma quête. Lorsque j’ai découvet cet endroit, en 2004, je l’ai aimé tellement que je l’ai étudié à fond. Je l’ai fait visiter et j’y ai appris à guider. Cela m’a même donné l’envie de me former comme guide du patrimoine et c’est ainsi que sans le savoir ma nouvelle vie avait commencé. Un peu à l’insu de mon plein gré.

Alors les jonquilles, le canal et mon ami Akim, présents aujourd’hui et depuis toujours dans ce lieu, m’ont porté tout au long de cette journée au goût spécial comme ils m’ont porté tout au long des années au goût initiatiques des découvertes.

Ce matin on a pris le train, Laly, Catherine et moi, on a marché sur les sentiers battus, on a ri, on a râlé aussi un peu, on a parlé, on s’est tu, on a marché, on a grignoté au soleil… on n’a vadrouillé comme tant de fois, ici ou ailleurs mais comme toujours dans la bonne humeur. Une journée banale en quelque sorte.

Mais c’est cette banalité qui était plus que spéciale aujourd’hui 15 mars 2020.

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