La vie nouvelle

Aujourd’hui c’est mon premier jour aux Planques.
Non pas que je ne m’y sois encore jamais endormie ou réveillée puisque le camion des déménageurs est monté il y a treize jours déjà et que depuis lors j’y ai dormi toutes les nuits et passé toutes mes journées.

Seulement, le temps s’est écoulé sans routine et accompagné de ma fidèle amie vadrouilleuse. Que depuis treize jours je tente de trouver une place pour chaque chose afin que chaque chose puisse rester à sa place facilement et que surtout devant la porte, il y avait : une voiture !

Voiture ayant été empruntée pour faciliter l’emménagement et l’emménagement étant terminé (ou presque) la voiture est retournée dans ses pénates. Et mon amie aussi. Son aide et son soutien m’ont fait beaucoup de bien. Merci mon amie!

Ce matin, un jour d’automne accueille ma nouvelle situation. Il fait 16 dans la cuisine. Le calme est quasi absolu. J’ai mis une petite jaquette pour déjeuner et cuire mes oeufs du matin au gaz. Des gestes nouveaux car je suis partie de mon ancienne vie sans le four à micro-onde.

J’hésite à allumer le feu du potager, unique chauffage des Planques. Je vais déjà aller promener Pompon-chien après avoir fini ce texte avec Pompon-chat quasi couché sur mon clavier. Au retour je me mettrai au travail pour a-cube sur mon ordinateur et je verrai pour la flambée. Si je ne gigote pas, à tapoter sur un clavier, 16 degrés c’est peut être un peu peu…

Mes collègues autistes ont préparé pour dimanche 29 une conférence à Yverdon et cette semaine je compte apporter ma contribution à cet évènement majeur pour notre association.

Maintenant que je suis aux Planques, je me demande comment vont se passer les jours et les nuits ? Comment vais-je réussir à troquer le rêve contre la réalité sans m’envoler ou glisser ? Et l’épreuve du feu commence de suite (et je ne parle pas d’allumer le potager à bois hein car ça c’est – presque – fascotte cocotte) : La conférence de dimanche sera précédée d’une petite AG et en tant que co-présidente je dois être sur place le matin déjà.

Voici l’équation : Sachant que le seul bus du dimanche matin part peu avant 8h00 et que l’arrêt se situe à 40 minutes de marche, que dans le confort de mon ancienne vie il me fallait 90 minutes pour arriver au bout de toutes mes routines matinales, que ma liste (ancienne) de pictos longuement réfléchie se gausse et que la lignée de montagnards de mes ancêtres est morte de rire:

A quelle heure faudra-t-il mettre le réveil si au préalable Pompon doit être promené dans la nuit noire et que m’habiller pour une journée citadine dans un chalet à 16 degrés peut présenter quelques hésitations chronophages ?

Premier bon point : il n’y aura pas encore la neige 😀
…. enfin j’espère !

J’ai une semaine pour trouver la réponse! Ce n’est rien de trop.

Qu’importe ! Je suis prête. Et heureuse d’être là. Je vis aux Planques, mais je ne me planquerai pas.
A bientôt !

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