Le poids de la liberté

La météo annonce une journée ensoleillée et j’attends le matin avec d’autant plus d’impatience que l’étape devrait être l’une des plus belle de tout ce chemin des panoramas alpins.

Quelque part dans l’Emmental (BE) j’ai passé la nuit bien au chaud à l’hôtel Lüdernalp.

Cette semaine et probablement pour un certain temps, je délaisse ma tente au profit d’hébergement plus douillets. Les températures relativement fraîches pour la saison et l’humidité ambiante ont joint leurs arguments pour me convaincre.

Certes, vu le thermomètre il n’y a pas de regrets à formuler mais la liberté que m’offre mon hébergement portatif me manque déjà.

Cette liberté commence avant le départ en m’épargnant à la fois les longues recherches de logement correspondant à mes étapes et les fastidieux mails et téléphones (en allemand !) de réservation. D’autant plus qu’à l’inverse de mon abri mobile, les chambres d’hôte et autres gîtes aux prix abordables n’acceptent pas souvent les chiens.

Cette liberté s’inscrit aussi dans mes pas puisque l’abri fait l’étape. Pourtant ce n’est pas quand je suis derrière mon ordinateur que je suis le plus perspicace pour évaluer mon futur état de forme et c’est bien là que tout se décide.

Finalement cette liberté s’inscrit au jour le jour quand au réveil il faut attendre l’heure du petit déjeuner pour remettre le sac sur le dos et partir.

Ah le sac à dos, parlons-en puisque le seul vrai avantage de l’hébergement en dur se situe dans le sac à dos !

Pas de tente ni de matelas ni de sac de couchage !  Mais aussi moins de vestes de pulls et d’habits de rechange puisqu’on est au chaud et que laver/sécher est possible tous les jours. Youpie !

Oui mais ! encore faut-il savoir éviter l’effet rebond qui consiste à préparer son sac en justifiant l’apparition de nouveaux objets « bah c’est pratique et j’ai pas la tente » . C’est ainsi que j’ai faillit trimballer : un livre, une brosse à cheveux, un ordinateur, une lunch box, des pantoufles, un stylo et des timbres et une couverture pour Pompon !!

Faillit ! Car j’ai tout ressorti, ne m’octroyant qu’un pantalon supplémentaire afin de faire bon effet le soir après la marche, me voyant assez peu me rendre en ville ou au restaurant en culottes fussent-elles à longues manches.

Mon sac faisait 9kg au départ avec 2 jours de pique-nique et repas Pompon et 1l de boisson. Je suis assez fière de ce petit poids (15 kg quand il y a la tente et même 18kg avec l’eau du campement et nos soupers) et cela simplifie vraiment la vie notamment dans les montées.

Donc l’hôtel et assimilé allègent ton sac ! Quoi d’autre ? Ah oui ça allège aussi le porte-monnaie !!

Pas facile de trouver à bon prix avec le chien (on te prend en général entre 10 et 15 pour un Pompon mais tu es bien trop content qu’on te l’accepte !). Mais parfois on trouve ! Les maisons d’hôte ou l’accueil sur la paille étant des alternatives mais Tintin de ces solutions jusqu’au 27.

Expériences.

Je suis donc non seulement à même d’évaluer le coup (de massue) du confort à environ 100.- / jour mais aussi d’évaluer le poids de la liberté à 7kg sans en faire une question de philosophie.

Le temps a passé. Il est 7h00….

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Encore vous souhaiter une belle journée … quoi d’autre ?

Direction NAPF go !!!

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