Troisième jour de collecte

Si j’ai posté si peu de photos aujourd’hui c’est que j’ai préféré garder les mains au chaud !

Le départ de Montreux s’est fait dans la joie. Mon Carrix était tout à fait plein et mon sac à dos presqu’aussi. Des vestes de qualités, des pulls en laine, des bonnets! De plus une des deux donnatrices m’a accompagnée jusqu’à Clarens.

Le quai était bien dégagé et pratiquement sec et j’ai pu avancer d’un bon pas jusqu’à Vevey. Même les passages en bord de route n’ont pas entamé mon moral. Un rapide coup d’oeil au côteau me dissuade de tenter ma chance par le chemin pédestre dans les vignes.

Beaucoup de route donc jusque vers 13h30. Le trottoir se fait de plus en plus étroit et j’hésite dès St-Saphorin à crapahuter dans le vignoble, mais je me ravise, hésite encore. Je n’avance pas vite mais j’avance quand même. Le trottoir a été dégagé sommairement dans l’idée peut être qu’un touriste pourrait s’aventurer jusqu’au Vinorama à pied. Mais au-delà tout devient trop glissant et étroit. L’idée de marcher en crampons en côtoyant ces moteurs de m’enchante guère et je décide de rejoindre le chemin pédestre. Je traverse et m’élance sur le sentier qui très vite affiche son dénivelé en …. escaliers.

S’ensuit une galère que je prends avec amusement. C’est un des ces moments que j’adore, ils restent gravés dans ma mémoire. C’est quand ta voix intérieure te dit : Mais qu’est-ce que tu fiches ici? Toutes les autres options offraient une montée en flan de côteau mais non il fallut que je choisisse ce passage!

L’escalier est en cailleboti (merci pour Pompon!) Il est si étroit que les manches de ma remorque passent tout juste et le colimaçon n’est pas du meilleur effet pour la longueur du carrix. On rajoute à ça un peu de glace par-ci par-là et un nombre impressionnant de volées. Voilà pour le tableau. Mais, et maintenant ça me paraît fou, je n’ai pas douté une seule seconde de mon succès à passer ces rampes. Il me faudra 30 min de combat pour retrouver un chemin praticable.

Je suis en retard. On m’attend à Cully à 15h00 et mon contact ne peut pas repousser l’échéance. Je presse le pas, le chemin enneigé descend dans une petite combe… et remonte en douceur. En douceur peut être… mais impossible de passer. Une patinoire en pente ! Le poids du Carrix me tire en arrière.

Je chausse alors enfin mes petits crampons.

Mon contact viendra me prendre à Epesses.

Il ne me manquera que quelques pas mais demain départ de Cully à 09h30. C’est programmé je ne peux rien y changer.

Ensuite Lutry à partir de 10h30 puis Ouchy vers midi. Ensuite ce sera Malley puis la gare CFF de Lausanne avant de rejoindre la Riponne pour remettre mon butin aux maraudeurs.

A demain 😀

2 commentaires

  1. Nouvel exploit pour vous, vous êtes admirable! Mais surtout essayez de rester sur vos pieds et d’une seule pièce. Bon courage pour la longue marche d’aujourd’hui Je suis en pensée avec vous comme le sont tous vos amis.

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