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Pas  vraiment de photo pour cette journée de test de Carrix bien trop occupée à combattre « l’adversité ».

CONTE RENDU EN MOTS NON COMPTES

La montée au-dessus de la Grotte aux Fées (deuxième sur le profil après ce magnifique plat) avait tout du cauchemar … charrette bien trop lourde dans une pente bien raide et bien grasse! Avec escaliers! Tous les points faibles du système réunis sur ce tronçon.  (En même temps choisi pour :-p )
La parade après chutes et rechutes : sorties de mini-crampons.  En plein bourbier ouvrir le sac les trouver les mettres fermer le sac … repartir pis… crac! Craque une attache…
On recommence on sort la trousse brico et…. on bricole. On repart.  On est dégueu boueux partout…  Le temps passe … groumf…. mais moi aussi je passe.
Puis les pâturages avec leurs nombreux systèmes de portiques différents. … j’ai perdu les techniques.  Tout pose problème. Ce sac doit maigrir d’au moins 5kg!
Je sens que la popote va changer de calibre. De cusine sauvage inventive (qui demande son lot de sel, huile et vinaigre et de gaz…. on va passer à purée mousseline de K-K- nord qui ne nécessite que de l’eau bouillie. … 😱

Lentilles et sardines ça ira mais citron gingembre le matin… faudra même pas en rêver. Quand à l’idée de transporter des restes ou d’éviter les courses quotidiennes je me demande comment ca a pu me traverser l’esprit! 

Marcher avec une remorque sollicite d’autres muscles et je suis donc complètement éclatée de fatigue au terme de cette journée.

725 dénivelé+ et- et pour cette boucle de Bex-Bex…

Bon au moins l’objectif de cette dernière semaine est clair !

Journée parfaite en fait 🙂 🙂 🙂

Bex – St-Maurice.
Croiser dans le train en direction du Valais un homme avec un anorak freestyle et une planche sous le bras.
Craindre pour sa vie à cause des avalanches. Se retenir de faire une recommandation.

S’étonner tout de même qu’il soit en jeans. Se retenir de poser une question. Imaginer une réponse.

Constater que risquer une avalanche en  jeans n’a pas de sens. Ca m’interpelle.   Se retenir de demander un complément d’informations.

Il est peut être en déplacement ou stupide ou inconscient ou les trois?

Puis… S’en vouloir de juger et de critiquer. Preférer avoir un regard positif sur les autres mais aussi sur soi.

Réévaluer la situation. Penser : « c’est juste pas tes oignons ». Avoir malgré ça la réflexion suivante: quand on voit quelqu’un qui court au suicide doit-on laisser faire sans reagir? A quel stade parle-t-on de « non assistance à personne en danger ».

Sourire intérieurement face à l’excès de pensées en tous sens. Revenir à une réflexion plus constructive. Faire confiance aux gens. Peu sont stupides ou inconscients.

Penser à autre chose. Se détendre.

Porter à nouveau un regard sur ce beau jeune homme qui part en Valais en anorak de marque un surf sous le bras.

Constater que la planche est à roulettes!

Rembobiner,  relire les vingt secondes de pensées écoulées.

Réaliser sa folie. Ressentir de la honte. Une sorte de panique d’être aussi con.
Relativiser.
Se calmer.

Cette situation est un vrai gag!

Piquer un fou rire et le retenir tout de même. Mais avoir la banane.

Imaginer un film sur les anxieux à la cervelle hyperactive qui serait un film  comique. Synthétiser le concept du film. Se retenir de prendre des notes.

Croisement fortuit de regards avec le mec. Envie de saluer. Vouloir se retenir. Ne pas trouver le frein. Le saluer avec la banane.
Bonjour!!!
Enjoué.
L’homme ne repond rien il a le regard absent. Échanges d’incompréhension réciproque.
Malaise.
Il est dubitatif.
Malaise
Ou surpris.
Malmalaise
Ou excédé?
Pas bien.
Ou fâché?
Va savoir.
Ou agressif?
T’es en danger?
Ou  malade?
Ou ? Ou … ou …
Ou alors rien peut être?
Rien certainement.
Il est ailleurs.  Il n’a même pas vu le salut.
Souffler.
Changer de train

St-Maurice – Lausanne
Ressentir quelque chose d’intensément  désagréable.

Avoir passé de l’hilarité au court circuit. Comme un arrêt cardiaque.

Ramer pour comprendre vite fait que ça vient du décalage entre la realité et l’imaginaire. Pas des personnages.

Se sentir à côté de la plaque.
Changer de train.

Lausanne – Oensingen
Chercher un truc pour échapper au malaise diffus qui trace et decider d’écrire un article sur la phobie sociale.

Ecrire l’article. Terminer l’article.

Oser revenir ici et maintenant.
Ou suis-je?
Ou vais-je
Panique.
Retenir l’agitation intérieure.
Je suis à Soleure.
Chercher l’heure et la destination dans mon smartphon.
Qui sonne.
Répondre au téléphone.
Oublier mes questions.
Voir Oeningen.
Manquer de descendre.
Ou presque.
Finir l’article.
Arriver à destination.
Cliquer sur enregistrer en vitesse.
Réunir ses affaires.
Sortir du bus.
Se retrouver sous la pluie.
Et voir le bus partir avec ta veste goretex
Mais où avais-je la tête?

Ne me demandez pas ce qu’est la phobie sociale, je n’en ai aucune idée.

Demain je vous parlerai du jeune homme qui trimbalait des paquets de Noël entre Soleure et Oensingen?

A l’heure du bilan de fin d’année, Madelon tente de réunir quelques chiffres.

Mais avant je vous remercie vous qui suivez ce blog de Madelon en vadrouille et que vous rejoignez quand les pieds vous chatouillent. Mais je remercie aussi celles et ceux qui ne peuvent la rejoindre parmi les 72 inscrits à la mailing liste.

Coucou papa je pense spécialement à toi, mais aussi à Myriam et à ceux qui suivent depuis chez eux les photos postées chemin-faisant et qui reçoivent par mail tous les rendez-vous.

Madelon a vadrouillé plus de cent jours dont la moitié vous ont été proposés en partage. Et seuls trois n’ont pas trouvé preneur ou preneuse.

Les courageux vadrouilleurs 2015 sont…. (roulement de tambour)…  Claude qui n’a pratiquement jamais loupé un seul rendez-vous mais aussi Natacha, Anne-Sophie, Marc, Marguerite, Gabriela, Danièle, Florent, Rosa, Rolf, Anaide, Martina et Michel. Ainsi que Serge et Madeleine, Paola et Cécile, Marie-Claire et Marie-Claire, Jacqueline et Jacqueline et bien sûr Jacqueline-Angèle, Catherine et Catherine, Christiane et Laurence, Claire-Lise et Marlyse. Et j’adresse un merci spécial à Akim le roi de l’informatique sans qui rien ne pourrait se faire.

Que personne ne cherche de logique dans l’ordre des noms cités. Il n’y en a aucune! Mais je vais encore mettre en exergue Béatrice parce que je cherche son mail et que je ne le retrouve pas et qu’elle a été, sans le savoir peut être, d’un très grand secours pour moi cette année et que je serai contente de la revoir!

Vous avez été invité à rejoindre Madelon ici ou là ou sur une étape d’un de ses longs chemins.

Ses longs chemins qu’ils se sont conjugués de Genève à Konstanz et de Brigue à Coire. Deux chemins qu’elle a rallié en passant par le Grimsel entre le Col du Brunig et celui de la Furka. Puis celui de cet automne entre La Cure et Balsthal. Cette Cure qui aurait du être vers Bâle sera terminée en 2016…. ou pas. A suivre.

Madelon n’est pas très douée question chiffre, c’est pas un scoop pourtant en voici quelques uns, à l’arrondi pile poil près.

Pendant 2015 Madelon aura vadrouillé environ sur 1500 km avec 20 000m de dénivellation dans chaque sens…

Résolution 2016 : je fais un tableau Excel parce que ça me gonfle d’additionner tous ces chiffres 😛

En cliquant sur votre prénom en bas de ce texte (tout en bas en orange) vous devriez pouvoir atteindre toutes les photos prises par Madelon lors de nos pas partagés. Enfin… quand je dis toutes…. c’est toutes les photos déjà triées…. ce qui n’est pas tout-à-fait la même chose … 😛

Résolution 2016 : je fais à mesure le tri des photos en rentrant de vadrouille…

Je lâche encore neuf mots pour le bilan santé: les bénéfices des Pharma ne me disent pas merci.

Voilà j’ai fini mon bilan. Mais j’oubliais Pompon… c’est vraiment un chouette compagnon. « Euh… mais c’est pas une fille? »

euh si…. Merci Shanti! Et comme les chiens n’oublient jamais rien, donne le mot à tous ceux qui je n’ai pas cité que Madelon a la la mémoire en passoire…. mais elle a eu plein de plaisir avec chacun cette année!

Après ce franc bilan 2015 je vous invite à un Yens-Ballens le 3 janvier 2016. Départ de la gare de Yens à 10h22.

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Quinze ans que t’es plus là Maman. Alors voilà je t’envoie ce mot de par le cybermonde pour dire à mes amis que tu existes encore dans ma vie…. pis hein! Merci quand même pour ces randos que tu m’as forcée à faire … parce que si ça me gonflait ben, maintenant ça me regonfle ! je faisais la pote et maintenant j’ai des potes ^^ je te demandais : à quoi ça sert tout ça ! Ne me demandez pas de vous dire… 🎼🎶🎵… maintenant c’est mon coeur qui serre … je te dis juste … merci Maman car ça me sert tout simplement à rester en vie. 💚💛💜💙

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… L’amour vers soi, ça ne peut pas faire de mal se dit Madelon, voilà pourquoi je publie cet article avec le lien vers son dernier topo texte paru dans le magazine Bythelake*. 🙂

Alors bonne lecture. Et vos retours me feront le plus grand plaisir qu’ils fussent même de bâton surtout s’ils ne sont pas en langue de bois.

L’amour Versoix dans les pas de Madelon

* Rassurez-vous il est en français mon texte hein! Car qui me connait vraiment s’étonnera de cet anglicisme dans le monde de Madelon. Mais c’est un super magazine qui informe sur des loisirs qui pourraient vous plaire qui se passe un peu tout autour ou tout près du Léman.

Je peux dire maintenant sans me mouiller, que la marche stimule la réflexion.

En ce premier mai 2015, j’écoute les gouttes qui tambourinent sur ma caravane avec des nuances à peine perceptibles tant elles rebondissent avec persévérance. Aucune idée ne vient égayer cette retraite quasi monacale.

Pourtant, il y a un an jour pour jour, la même pluie ne me retenait pas, décidée que j’étais à avancer dans ma ronde vaudoise. Alors La Madelon, cap ou pas cap?

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Aujourd’hui mes pieds m’ont conté l’importance d’accorder toute son attention au Ici et maintenant. Ils m’ont conté la sagesse de ne pas égarer la douceur des rayons du printemps dans ses soucis hivernaux. Ils m’ont chanté qu’on fait toujours bien de sortir et qu’il faut profiter des belles choses.

Je marche pas après pas. Je veux saisir ici et maintenant l’instant et le lieu. Mais Ici et maintenant n’a pas vraiment d’existence. Le pas suivant commence avant que le pas précédent ne cesse. Je suis en mouvance. Pour prendre pleinement conscience je marque une petite pause et je respire à pleins poumons. Le regard devient circulaire. Je fais le vide. Je savoure.

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