Les douceurs de la lumière du soir

Je reste chaque fois saisie par les douceurs des lumières du soir.

Je les connais si peu. Si peu en vrai, à vrai dire.. La caresse du vent, le bruit des feuilles et surtout  l’éloignement du plus proche robinet d’eau fraiche me rappellent que rien de tout ça n’est virtuel.

Je regarde une vraie nuit qui tombe, un vrai coucher de soleil qui embrase, de vraies montagnes qui grisonnent et de vrais lacs qui scintillent.

C’est fou que les éléments doivent me le rappeler. Ma vie est donc devenue si virtuelle ?

Alors que la seconde nuit commence, le rêve, lui, rode depuis un moment. En tamisé, la soif me murmure  que l’aventure ne s’improvise pas et qu’il faudra construire un savoir spécifique pour ne manquer de rien ou pour au moins ne jamais manquer de l’essentiel.

L’eau. Cette chose si précieuse et si oubliée.  Certes cette mini pénurie sans incidence me donne surtout soif.

Une soif qui n’a d’égal que ma faim de vie.

Fin du second soir de ma vie sauvage quelque part près du Mont Vully. Le 6 septembre 2016

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