Miam la Pimprenelle ! (Et c’est pas Nicolas qui dira le contraire ! )
C’est une plante que tu peux trouver toute l’année dans la nature et que tu peux même faire pousser dans une caisse ou dans ton jardin ! Elle a un bon petit goût de concombre. Et pour moi qui ne digère pas le concombre je suis toute contente de retrouver ce goût sous une forme très digeste. C’est une excellente plante digestive pour tout le monde d’ailleurs.
Il ne faut pas la cuire ou la sécher car elle perd son goût (et sûrement ses propriétés). Elle est astringente, diurétique, apéritive et même anti hémorragique. Elle est aussi pleine de vitamines C.
Elle est top comme condiment dans une salade mais aussi dans un fromage blanc avec un peu de sel ou sur une tome de chèvre frais ou encore dans une sauce à dips ou pour la bourguignonne. Bref une petite plante sympa qu’on trouve presque partout.
Aujourd’hui c’est mon premier jour aux Planques. Non pas que je ne m’y sois encore jamais endormie ou réveillée puisque le camion des déménageurs est monté il y a treize jours déjà et que depuis lors j’y ai dormi toutes les nuits et passé toutes mes journées.
Seulement, le temps s’est écoulé sans routine et accompagné de ma fidèle amie vadrouilleuse. Que depuis treize jours je tente de trouver une place pour chaque chose afin que chaque chose puisse rester à sa place facilement et que surtout devant la porte, il y avait : une voiture !
Voiture ayant été empruntée pour faciliter l’emménagement et l’emménagement étant terminé (ou presque) la voiture est retournée dans ses pénates. Et mon amie aussi. Son aide et son soutien m’ont fait beaucoup de bien. Merci mon amie!
Ce matin, un jour d’automne accueille ma nouvelle situation. Il fait 16 dans la cuisine. Le calme est quasi absolu. J’ai mis une petite jaquette pour déjeuner et cuire mes oeufs du matin au gaz. Des gestes nouveaux car je suis partie de mon ancienne vie sans le four à micro-onde.
J’hésite à allumer le feu du potager, unique chauffage des Planques. Je vais déjà aller promener Pompon-chien après avoir fini ce texte avec Pompon-chat quasi couché sur mon clavier. Au retour je me mettrai au travail pour a-cube sur mon ordinateur et je verrai pour la flambée. Si je ne gigote pas, à tapoter sur un clavier, 16 degrés c’est peut être un peu peu…
Mes collègues autistes ont préparé pour dimanche 29 une conférence à Yverdon et cette semaine je compte apporter ma contribution à cet évènement majeur pour notre association.
Maintenant que je suis aux Planques, je me demande comment vont se passer les jours et les nuits ? Comment vais-je réussir à troquer le rêve contre la réalité sans m’envoler ou glisser ? Et l’épreuve du feu commence de suite (et je ne parle pas d’allumer le potager à bois hein car ça c’est – presque – fascotte cocotte) : La conférence de dimanche sera précédée d’une petite AG et en tant que co-présidente je dois être sur place le matin déjà.
Voici l’équation : Sachant que le seul bus du dimanche matin part peu avant 8h00 et que l’arrêt se situe à 40 minutes de marche, que dans le confort de mon ancienne vie il me fallait 90 minutes pour arriver au bout de toutes mes routines matinales, que ma liste (ancienne) de pictos longuement réfléchie se gausse et que la lignée de montagnards de mes ancêtres est morte de rire:
A quelle heure faudra-t-il mettre le réveil si au préalable Pompon doit être promené dans la nuit noire et que m’habiller pour une journée citadine dans un chalet à 16 degrés peut présenter quelques hésitations chronophages ?
Premier bon point : il n’y aura pas encore la neige 😀 …. enfin j’espère !
J’ai une semaine pour trouver la réponse! Ce n’est rien de trop.
Qu’importe ! Je suis prête. Et heureuse d’être là. Je vis aux Planques, mais je ne me planquerai pas. A bientôt !
« Tu as décidé de partir va-t-en » me lançaient mes cornouilles singeant la Rose de la planète B612.
J’ai déjà eu plusieurs vie sur plusieurs planètes.
Je les ai toutes quittées dans la précipitation parfois drapée de colère ou de rancune mais toujours dans la souffrance. A peine si j’étais chargée de l’énergie nécessaire au deuil engendré par le départ.
Cette fois il n’en est presque rien. A quelques jours de voir mes affaires hissées à 1200 m d’altitude par un camion, je suis légèrement vêtue d’une nostalgie très douce et un peu triste.
C’est le jardin qui met l’ombre la plus lourde sur mon coeur. N’avoir profité que d’une seule symphonie printanière me rend morose. Quand je pense au festival de couleurs dont je serai exclue je me surprends à douter de ma décision. Pourtant c’est lui qui m’a proposé de partir. Voyez-vous, il n’y a pas que les roses qui soient contradictoires !
Je laisse mes cornouilles et mon jasmin, ma rhubarbe et mon figuier, je laisse une petite partie de moi, de mes rêves et de mes projets.
Je m’éloigne un peu, mais si peu, des êtres qui me sont chers. Il faudra apprendre à se voir autrement, moins souvent mais peut être qu’on se rencontrera à nouveau pour de vrai.
Petite Laly, plus si petite, je me réjouis de savoir que tu me rejoindras parfois dans ma montagne. Je t’apprendrais la caresse du vent et la lumière des étoiles, je t’emmènerai entre les feuillages cueillir les champignons et ensemble nous chercherons une place pour ta rose dans mon nouveau jardin.
Vous savez, je découvre que c’est agréable de laisser du bon de soi dans un monde que l’on quitte. J’ai tellement craint d’abandonner les choses trop tôt qu’au final j’ai souvent du les fuir laissant dans mon sillage plus de misère que d’engrais.
Cette fois, c’est le moment.
Pendant cette année où je n’ai pas pu mettre un pied devant l’autre je me suis perdue loin des balises. J’ai passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel: jaune, rouge, blanc, bleu… et sans m’en rendre compte petit à petit le chemin s’est tracé. Je dis adieu à mon cornouiller mais sûre ! je ne vais pas m’ennuyer.
Pour l’heure je me hâte mais je me hâte Luantement.
Quand cette nostalgie aura fini de me coller à la peau, quand j’aurai dit adieu à tous ces oripeaux je viendrai promis, vous chanter le renouveau ! Et c’est pour bientôt.
(vous pouvez commenter ci-dessous ou vous manifester sur les petits pouces comme sur FB ou presque)
… cet instant où les deux pieds touchent encore le sol mais que tu as déjà explosé l’élan pour sauter… et que tu te dis : mais quelle drôle d’idée 😅
C’est la première fois que je m’apprête à quitter une vie pour une autre sans être fâchée avec elle.
Presque tout me sied dans celle-ci. J’ai bon chaud et je mange bien, mon nid est à ma taille, la lumière y est douce et je croise facilement les regards de mes enfants d’amour.
Le quartier est presque calme et toutes les commodités sont à moins de 5 minutes. Mon petit jardin m’a promis des rêves pour chaque printemps de festoyer toutes tulipes dehors dès le mois de mars. Vivre ici est facile et me permet d’évoluer dans une situation financière très favorable, que je n’ai jamais eu et que je ne pourrais jamais retrouver.
Alors pourquoi cet appel? Pourquoi cette puissance et cette détermination ? quelle drôle d’idée !
Puisque je me décide pour un grand saut dans l’inconnu, je focalise malgré moi sur toutes les pertes volontaires que je m’apprête à m’infliger. Je dois bien avouer que j’ignore tout de la nouvelle vie qui m’attend et que j’ai peur. Pourtant je me fais confiance et j’avance. Cela fait des semaines que j’explore tous les espoirs, inspecte toutes les barrières, pèse les pour et énumère les contres et à chaque fois, quelque soit le résultat de la balance la réponse est la même. Vas-y !
Hier j’ai donc donné cet élan qui fait que lundi mes pieds s’arracheront du sol et que l’air de rien, une nouvelle aventure va commencer.
Inspirer…exprimer. Inspirer par le verbe, exprimer par le geste. Recueillir puis extraire. Après un sirop de lierre terrestre anti toux, on a fabriqué un baume de plantain pour presque rien et un fabuleux vin d’angélique en guise de digestif.
Je vais laisser décanter toutes ces broutilles pour que ces sciences infusent. Je pourrais peut être distiller plus tard quelques principes actifs.
Aujourd’hui j’essaie tant bien que mal de me concentrer sur un cours donné en pleine nature. Voir ce que j’en dis dans le blablablog : un baume du Jorat.
Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Foncer dans le mur Se prendre la tête Faire le dos rond Courber l’échine En avoir plein le dos Vider son sac Lâcher prise (les bras m’en tombent) Toucher le fond Se noyer dans un verre d’eau Rester à quai Se la couler douce Se faire mener en bateau Voir anguille sous roche Noyer le poisson Avaler des couleuvres Garder ça sur l’estomac Couper la poire en deux Se mettre sur les plots
Il est urgent d’attendre!
Sciatiques, antalgiques, pas magique
Des mots, des maux, démo ? Démonstration : CQFD Des monstres à … Bex faut un plan B
Se retrouver au pied du mur Reculer pour mieux sauter Passer comme chat sur braise Avancer à tâtons (mais ne pas avoir la lumière à tous les étages) Fermer les yeux Cacher la merde au chat Soulever le tapis (ou se prendre les pieds dedans aussi) Rester cloué au sol Mettre un pied l’un devant l’autre Traîner la patte S’accrocher aux branches Suivre son fil d’Ariane Et donc …. annuler Rando Chaussettes
Ce printemps, quand le glas de la sciatique a sonné, quand ma chaussure s’est mise à butter sur les aspérités du chemin, quand cette petite brûlure en bas des reins m’a agacée et que j’ai décidé de poser mon sac, je pensais prendre une semaine ou deux de repos bien mérité.
Mais la fatigue qui avait enflammé mes muscles et mes tendons avait aussi coulé jusque derrière mes os pour s’infiltrer sans retenue jusqu’au creux du pli de l’âme. Une vraie inondation charriant son lot d’anxiété et de stress.
Je ne suis pas restée inactive pendant cette soudaine sédentarité.
J’ai cherché le pyromane qui sommeillait en moi puis je l’ai trépassé à tabac. J’ai fait barrage à des flots d’agressivité à tribord et j’ai lutté contre l’auto-sabordage à bobards. Comme le temps s’écoulait, j’ai eu maille à partir avec le Monde et j’ai dû ravaudé quelques chaussettes, raccommoder certains projets et biner mes plates-bandes.
Voilà, l’incendie est éteint depuis belle lurette et l’eau semble trouver (enfin) le chemin de la décrue. Mais où sont donc mes pompes ? Parce qu’il va falloir chausser !
Je reprends la tenue de mon site internet. Les photos dans Acc-oeil et les textes dans Blablablog. Le programme dans le calendrier et plein de liens sur les archives.
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Bon plaisir à chacun à naviguer parmi ces images de notre belle nature 🙂
Hello! Effectivement les chaussures ont un petit air penché et ont besoin d’une petite pause. Je pense qu’il y a une petite modification de programme .Quelle est la suite? J’espère que tu as reçu mon courrier à Yverdon, parti mercredi de Lausanne. Merci des belles photos qui nous permettent de « cheminer » après toi: Bises Christiane
Oui ces chaussures vont prendre une pré retraite. Ses remplaçantes seront en formation dès demain sur le chemin entre Yvonand et Estavayer. Pas de soucis pour les courriers, chaque lieu que je quitte reçoit une en enveloppe, un timbre et une adresse pour me courrir après. J’ai fuis le camping d’Yverdon à cause des travaux qu’il subit et pour profiter du merveilleux VD8 et du soleil de lundi 🙂 …
Merci beaucoup de l’intérêt 🙂
Je tiens absolument à faire ce chemin avec ces troncs sculptés qui a l’air très different des autres et qui se trouve peu avant Bâle. La météo et min retard sur le calendrier m’ont contraint à faire une rapide descente de Birse. …
Merci de vos conseils!
Merci Christian !
Sympa!
En plus de la lecture en marchant en zone urbaine ca rehausse la journée.
2011?
Faut-y remettre le temps file file file et ne se recoud pourtant pas …
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Bon plaisir à chacun à naviguer parmi ces images de notre belle nature 🙂
Suite à votre hébergement humide c/nous,nous vous disons bonne journée et surtout
bonne continuation, et merci de votre passage!
Pierre et Eliane.
Merci… à vous! maintenant au bord du lac c’est bise bise et bise… alors tout sèche… mais fait toujours pas chaud chaud 😉
Hello! Effectivement les chaussures ont un petit air penché et ont besoin d’une petite pause. Je pense qu’il y a une petite modification de programme .Quelle est la suite? J’espère que tu as reçu mon courrier à Yverdon, parti mercredi de Lausanne. Merci des belles photos qui nous permettent de « cheminer » après toi: Bises Christiane
Oui ces chaussures vont prendre une pré retraite. Ses remplaçantes seront en formation dès demain sur le chemin entre Yvonand et Estavayer. Pas de soucis pour les courriers, chaque lieu que je quitte reçoit une en enveloppe, un timbre et une adresse pour me courrir après. J’ai fuis le camping d’Yverdon à cause des travaux qu’il subit et pour profiter du merveilleux VD8 et du soleil de lundi 🙂 …
Merci pour le partage de ces belles images.
Je reconnais bien des endroits et c’est magnifique.
Belle continuation.
Un randonneur valaisan
Merci beaucoup de l’intérêt 🙂
Je tiens absolument à faire ce chemin avec ces troncs sculptés qui a l’air très different des autres et qui se trouve peu avant Bâle. La météo et min retard sur le calendrier m’ont contraint à faire une rapide descente de Birse. …
Merci de vos conseils!
Très belles photos, très belles randonnées
Pour vous remercier je vous laisse consulter mon site de poèmes
A bientôt
Christian Rouiller
Merci Christian !
Sympa!
En plus de la lecture en marchant en zone urbaine ca rehausse la journée.
2011?
Faut-y remettre le temps file file file et ne se recoud pourtant pas …